La reprise des armes du PKK face à l'état turc fait beaucoup couler d'encre et il est régulier de voir des articles de presse relater les faits en omettant totalement ce qu'est le PKK et son passé sanglant. Le but ici n'est pas de défendre le gouvernement turc contre les kurdes ni de soutenir l'AKP qui est d’une certaine façon complice de la situation actuelle, mais juste de remettre les points sur les i.
De cette manière, points par points le PKK sera démontré comment il est bien un mouvement terroriste qui ne défend absolument pas la cause des kurdes et qui trempe dans de sombres trafics qui s'étendent jusqu'en France.
Tout d'abord, il convient de rappeler ce qu'est le PKK : un mouvement terroriste marxiste léniniste qui depuis son existence a toujours et systématiquement usé de la terreur pour arriver à ses fins. Sous couvert de lutte pour le droit des kurdes en Turquie, le PKK a fait couler le sang pendant des décennies et on parle de 45000 morts depuis le début de leurs activités terroristes. Certes les gouvernements dans le passé n'ont pas été tendres avec les kurdes, mais la situation actuelle des kurdes est bien meilleure et même, un kurde en Turquie peut sans aucun problème prétendre aux même droits que n'importe qui d'autre. De ce fait on peut considérer que les revendications du PKK en terme de droits n'ont plus lieu d'être. Ainsi comment peut-on parler d’un peuple (kurde) opprimé alors que le jeune venant de Cizre pour aller étudier à Izmir le fera sans que sa famille soit inquiétée et avec son diplôme en poche à son retour alors que le jeune d’Izmir fraîchement diplômé ira aller enseigner la peur au ventre à Cizre en disant ses adieux avec sa famille qui espèrera qu’il ne lui arrivera aucun problème avec la population kurde ? Voilà tout le paradoxe qui règne et que certains entretiennent volontairement alors que le problème kurde n’est plus. Un citoyen lambda de Turquie se sent plus en insécurité à Diyarbakir qu’un kurde à Bursa et personne ne peut nier cette réalité.
Cependant le PKK persiste, donc les revendications sont tout autres et c'est là le problème : le séparatisme revendiqué est inacceptable ni pour les turcs au niveau de l’intégrité territoriale ni pour la situation du Moyen Orient au vue de ce que le PKK est, c'est à dire des terroristes et des mafieux...
Le PKK est un mouvement terroriste sur plusieurs points :
- il use de la violence contre l'état turc sans faire de distinction avec les civils
- il se finance avec du trafic de drogue et du racket auprès des kurdes
- il ne reconnait pas l'autorité turque
- il empêche l'éducation nationale turque de subvenir aux besoins des enfants kurdes
- il dispose de camps d'entraînements illicites dans les montagnes
- il n'hésite pas à menacer et à assassiner les kurdes opposés à leurs méthodes
Si l'on regarde bien ces activités, elles se retrouvent dans tous les mouvements terroristes du monde comme chez DAESH par exemple.
1. Violences contre l'état turc
Attaque du PKK contre un poste militaire |
2. Trafic de drogue et racket
Prise de marijuana dans un dépôt du PKK |
Les champs de cannabis du PKK, Le PKK et le trafic de drogue, le PKK et le trafic de drogue 2, le PKK et la drogue 3, saisie record de drogue dans un repaire du PKK, procès de 18 membres du PKK pour financement du terrorisme, racket du PKK sur les kurdes en Italie, un artisan kurde varois échappe à une expédition punitive
On voit donc que le PKK que certains voyaient comme de paisibles rebelles en communion avec la nature dans la montagne s'effondre et il en ressort un visage nettement plus crapuleux prêts à tremper dans la drogue et dans l’extorsion de fonds privés pour financer la supposée défense d'un peuple.
3. Non reconnaissance de l'autorité turque
Matériel pour fabrication de bombes |
4. Lutte contre l'éducation
Ecole brulée par le PKK |
En fait si on y réfléchi bien, le but du PKK est de garder les enfants kurdes en dehors de tout accès à l'éducation pour in fine les enrôler plus facilement. Forcément, des enfants qui ne savent ni lire ni écrire et à qui la seule chose qu'on apprend est la propagande marxiste du PKK sont des enfants plus faciles à enrôler.
Des enfants dans les rangs du PKK |
Au final le PKK n'a rien de différent de Daesh sur ce point puisque qu'il utilise la propagande pour embrigader les esprits faibles. Le PKK est en fait même pire puisqu'ils kidnappent les enfants ce qui est en soit encore plus ignoble.
Concernant les femmes, il y a eu plusieurs cas de femmes qui ont été enrôlées pour ensuite s'enfuir tellement leurs vies dans ces camps étaient réduites à servir d'objets sexuels pour les chefs kurdes et à faire le sale boulot. Il y a même eu des cas de viols que bien sûr la presse française ne relate pas.
5. Camps d'entraînement
Camps d'entraînement du PKK |
6. Violences du PKK contre les kurdes
Yasin Börü jeune kurde musulman
sauvagement assassiné par des kurdes
partisans du PKK
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Un des derniers exemples en date est ce serveur kurde qui travaillait dans un restaurant de soupe à Diyarbakir quand la devanture a été mitraillée par le PKK dans le but de tuer des policiers qui y prenaient leurs déjeuners. Malheureusement, le serveur a lui aussi été touché et il a succombé à ses blessures.
L’AKP responsable de la situation actuelle
Il est indéniable que l’AKP est responsable de la situation actuelle où le PKK perpétue chaque jour des attentats et cause la mort de dizaines de soldats policiers et de civils. Depuis le début du processus de paix engagé par le gouvernement AKP avec le PKK et la dépose des armes de ce dernier, jamais l’AKP n’a diligenté d’inspection des camps et des villes à majorité kurde pour vérifier si le PKK avait réellement cessé de s’armer. Quand on voit finalement la violence des actions terroristes, on peut considérer qu’en fait le PKK n’a jamais déposé les armes mais qu’au contraire il s’est encore mieux préparé à une reprise des attaques contre l’état turc. Il serait même légitime de penser qu’Erdogan ait pu s’arranger avec le PKK afin que cette « paix » dure le plus longtemps possible contre certaines concessions dans le but de gagner les élections en s’appuyant sur cette « paix » (un peu comme avec le mouvement sectaire Gülen). De même, il est connu que depuis toujours les gouvernements successifs et les généraux ont toujours été en étroite relation avec les hauts dirigeants du PKK pour des intérêts politique, financiers ou alors pour légitimer le rôle élevé de l’armée dans la gestion du pays.
Le PKK, Daesh et « Kobane »
Une caricature représentant le
PKK et Daesh qui se battent
avec un soutien commun
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Au final, on comprend bien que le PKK et ses branches sont tout aussi dangereux que Daesh qui est au centre de tous les débats. Les deux mouvements sont terroristes, crapuleux, mafieux, et les deux font autant de mal à ceux qu’ils disent défendre.