samedi 27 février 2016

Qui est Abdullah Öcalan qui s’appelle en réalité Artin Agopyan, arménien et membre du MIT ?

L’image d’Abdullah Öcalan est aujourd’hui irrémédiablement associée au mouvement terroriste kurde du PKK puisqu’il en a été le fondateur ainsi que son leader jusqu’à sa capture. Encore maintenant, il est toujours considéré par beaucoup comme le véritable chef du PKK malgré son emprisonnement sur l’ile d’Imrali qui lui a été réservée.

Mais qui est véritablement Abdullah Öcalan connu aussi sous le nom d’APO ? « Öcalan » veut dire littéralement « celui qui venge ». Mais de quelle vengeance est-il réellement question ? De plus, comment associer le prénom « Abdullah » qui est un prénom spécifiquement musulman (sujet d’Allah) qui reviendrait à dire qu’il serait musulman, avec l’idéologie marxiste léniniste et athéiste du PKK ? Des questions sans réponses qui demandent à être éclaircies mais qui bizarrement ne sont pas traitées par les médias turcs ou du moins pas approfondies.

Les liens arméniens du PKK et d’Abdullah Öcalan


Pendant la courte existence (2005-2009) du parti pro-kurde (et pro-PKK) du DTP (pour ensuite devenir le BDP), les membres ont organisé à Diyarbakir un congrès du parti. C’est à cette occasion qu’ils ont proclamé Abdullah Öcalan comme « Leader du Peuple Kurde » ! Comment est ce qu’un type comme Öcalan dont ses origines sont encore incertaines pouvait devenir le « Leader du Peuple Kurde » ?

Şemdin Sakık du nom de code « Parmaksız Zeki » est le beau frère d’Abdullah Öcalan mais aussi, il était surtout son ami très proche, son bras droit. Après 18 années d’activité au sein du PKK dans les montagnes, Sakik avait été capturé par les forces armées turques en Irak, rapatrié en Turquie, jugé et emprisonné. Maintenant il est dans la prison de Diyarbakir et pendant ces années en détention il a écrit un livre appelé « Şemdin Sakık'tan Mektuplar » (les lettres de Şemdin Sakık). A la 202ème page de son livre, il dit les choses suivantes à propos d’Öcalan :
Tout aussi incompréhensible soit la communauté de laquelle il vient, la religion à laquelle il appartient est tout aussi ambiguë. Un coup il va s’accrocher à la religion de l’Islam, un autre coup il va être plus chrétien que le Pape. Il apparaît aussi comme un juif au point de se trouver des points communs avec Moïse. Il est parfois sunnite, parfois alevi, parfois Khawarij.
Öcalan en compagnie
d'un prêtre arménien
On peut comprendre par là que celui qui a été présenté comme le « Leader du Peuple Kurde » par les membres du DTP à son congrès de Diyarbakir est en fait un dönmeh… Pas un dönmeh juif sabbatéen comme le crypto-juif Mustafa Kemal Atatürk, mais un dönmeh arménien levantin qui a caché sa croyance chrétienne et qui a pris un nom et un prénom bien turc et musulman (Abdullah = sujet d’Allah) pour se faire passer pour un musulman sunnite (comme les dönmeh sabbatéens). Nous savons que Abdullah Öcalan n’est que le nouveau nom du fondateur du PKK. Il s’appelle en réalité Artin Agopyan et il n’est ni kurde ni turc, mais arménien. De cette manière, Agopyan a menti aux kurdes qu’il était sensé défendre, et aux turcs. Il n’y a aucun doute sur les origines arméniennes d’Öcalan qui a promis aux kurdes leur indépendance mais qui a tué plus de kurdes que de turcs, indirectement et directement.

Le fait qu’il ne sache même pas parler kurde est encore une preuve appuyant ces dires. Imaginez une personne se revendiquant kurde, voulant défendre le peuple kurde, voulant leur apporter leur indépendance, et ne parlant pas un mot kurde… Impossible ? Et bien Abdullah Öcalan en est l’exemple. Quand a eu lieu le procès d’Abdullah Öcalan, Ahmet Beşkardeş le père d’une victime du massacre de Basbaglar a prit la parole le 31 Mai 1999. En s’adressant à Öcalan, il a commencé en kurmandji en disant « ez kırmanç im », puis a continué :
Toi tu n’es pas kurde, tu es un arménien ! Si tu es un kurde, maintenant je te parle en kurde, réponds moi alors en kurde !
Il n’a jamais eu de réponse de la part d’Öcalan. Imaginez le leader de l’ETA ne sachant pas parler basque, ou alors le chef du FLNC ne sachant pas parler Corse, ou encore même imaginez Al-Baghdadi autoproclamé Calife et leader de DAESH ne sachant pas un mot arabe… Impossible direz vous, la supercherie sauterait aux yeux ! En Turquie non… Quelqu’un se réclamant être le leader du PKK sensé défendre les kurde ne sait pas parler kurde, et ça ne provoque aucun remous dans les médias...

Amarli (Ömerli en turc) qui est le village de naissance d’APO est connu pour être historiquement un village ayant rassemblé une importante communauté arménienne. On sait que le véritable nom d’Öcalan est « Artin Agopyan ». Un soir, il a investi la Direction du Recensement de Halfeti afin que sa véritable identité soit détruite et il a ainsi brûlé tous les journaux de recensement. De cette manière, Agopyan n’existait plus et il pouvait sans aucun problème se proclamer Öcalan. Par ailleurs, la plupart des responsables terroristes du PKK ont des origines arméniennes tandis que ceux qui sont actifs dans le terrorisme et qui meurent sont les vrais kurdes embrigadés et trompés.

Un des plus grands massacres qu’a commis Öcalan en tant que leader du mouvement terroriste du PKK est celui de Pinarcik situé à coté de Ömerli le 20 juin 1987. Il a fait tué 16 enfants, 6 femmes et 8 hommes pour un total de 30 kurdes massacrés. Et ce n'est qu'un exemple. Les massacres dans les villes et villages avec des innocents femmes enfants vieillards assassinés ne se comptent plus. De plus, les membres du PKK on développé une telle haine du musulman qu'il n'hésitent pas à assassiner sauvagement des kurdes musulmans comme le cas de ce jeune kurde de 16 ans Yasin Börü qui a été lynché, jeté à terre et son crâne écrasé par des jets de grosses pierres et pavés.

Un membre du PKK a avoué un jour sur un fait troublant :
Sur une carte appartenant au PKK se trouvent signalés des noms de villages kurde qui ont tué des arméniens. Un des membres du mouvement va au village et tout d’abord il va rendre visite à la famille kurde qui a tué des arméniens. Comme il parle en kurde cette famille lui fait confiance et l’accepte. Quelques heures après le membre du PKK pose une question au chef de famille : « monsieur, est ce vous avez déjà tué un arménien ici ? ». Comme le membre du PKK parle en kurde il n’hésite pas et lui dit où et comment il a tué et raconte les détails. Pendant la nuit les militants du PKK se lèvent et avant de partir ils disent : « tu as avoué avec ta propre bouche qui tu as tué des arméniens, par ailleurs il n’y a pas besoin de témoins » et concluent « regarde un arménien ne se tue pas comme ceci mais comme cela » et ils mitraillent l’ensemble de la famille jusqu’au bébé encore dans son berceau. De cette manière en ne laissant pas de témoins les kurdes ne sauront pas que la vengeance des arméniens a été prise jusqu’à assassiner les bébés. Ils se vengent des kurdes pour 1915.
En fait, la majorité des hauts gradés au sein du mouvement terroriste kurde du PKK est composée d’arméniens. Nous savons que les peuplades kurdes qui ne sont hétérogènes ont toujours vécus entre la Turquie de l’est, l’Arménie, l’Iran et la Syrie. Nous savons aussi que les fondateurs arméniens de l’ASALA (un mouvement terroriste arménien) ont conçu ce mouvement sur une idéologie marxiste léniniste tout comme le mouvement terroriste kurde du PKK. L’ennemi commun ? Les turcs et l’Islam. Leurs buts ? Annexer l’est de la Turquie.


Leurs ressemblances vont même jusqu’aux drapeaux avec des détails similaires qui ne laisseront personne indifférent. Ce qui est le plus troublant dans cette histoire, c’est que pendant que l’ASALA était en activité, il n’y avait pas de mouvement terroriste kurde, ni aucune volonté allant dans ce sens. C’est par ce que l’ASALA était un mouvement terroriste qui représentait des arméniens donc des chrétiens que l’ASALA a du cesser ses activités. Mais le terrorisme contre les turcs et les velléités de séparatisme ne pouvaient cesser, c’est ainsi que le PKK est né dans une transition déconcertante, avec bien sûr des dirigeants arméniens qui se faisaient passer pour des kurdes, dont Artin Agopyan comme leader en se faisant appeler « Abdullah Öcalan » !

Par ailleurs il est aussi utile et important de signaler cette réalité. Les citoyens turcs d’origines kurdes ne de définissaient pas comme kurdes jusqu’à ce que le mouvement terroriste du PKK apparaisse. Et encore beaucoup d’entre eux n’utilisent pas ce terme. Ils se définissent comme Kurmanji, Zaza ou de Dersim.

Les liens d’Abdullah Öcalan avec le MIT


Le MIT (Millî İstihbarat Teşkilatı) est le service de renseignement turc qui a changé de nom plusieurs fois depuis sa création en 1926 par le crypto-juif et dönmeh Sabbatéen Atatürk. On sait depuis toujours, et c’est encore d’actualité, que le MIT est la chasse gardée des dönmeh sabbatéens et des dönmeh arméniens. Nous l’avions dit dans l’article sur le dönmeh Atatürk, les dönmehs sabbatéens ont infiltré les hautes instances de l’Empire Ottoman en se faisant passer pour des musulmans si bien que lors de la 1ère guerre mondiale, le mouvement des Jeunes Turcs (dont faisait partie Atatürk) était en majeure partie composé de dönmeh. Sous les ottomans, on ne prenait pas les non musulmans dans l’armée, et quand bien même les dönmeh pouvaient se faire passer pour des musulmans, ils n’avaient pas vocation à mourir à la guerre. On estime aujourd’hui qu’environ 2,5 millions de soldats musulmans sont morts pendant la guerre, pendant que les dönmehs prospéraient dans les hautes instances des rouages de l’état. C’est ainsi que le MIT aujourd’hui, tout comme les hauts dirigeants de l’armée, sont en majeur partie issus de familles dönmehs, sabbatéens ou arméniens. Quand la République fut promulguée, ils n'ont pas hésité à se montrer comme kémalistes ce qui a permis aux dönmeh arméniens et juifs de prospérer et d'avoir accès à tous les postes à responsabilités.

Ali Yildirim
Ca, c’était la petite histoire des liens entre le MIT et les dönmehs. Maintenant, comment expliquer que le beau père d’Abdullah Öcalan était aussi membre du MIT... Qui le dit ? Un journaliste de HaberTürk qui a entre les mains une photo d’Ali Yildirim, le beau père d’APO. On ne sait toujours pas aujourd’hui où est Ali Yildirim, ce qu’il est devenu, s’il est mort ou vivant. Sa fille Kesire, et donc la femme d’Öcalan vit aujourd’hui en Hollande et a coupé tous les contacts avec APO. On sait qu’Ali Yildirim était membre du MAH (ancien nom du MIT) et qu’il n’était au départ pas d’accord avec l’intention de sa fille de se marier avec Öcalan. Pendant la révolte du Cheikh Saïd contre Atatürk, Yildirim avait pris position aux coté d’Atatürk. Cheikh Saïd qui était kurde nationaliste mais musulman se réclamant du courant Naqchabandiyya était aussi un fervent opposant à la république et voulait la restauration du Sultanat et du Califat mais selon le traité de Sèvres qui donnait l’autonomie aux kurdes. Yildirim a été un éminent informateur du gouvernement en s’infiltrant parmi les partisans de Cheikh Saïd en s’habillant comme eux avec des djoubba. Il a aussi été du coté d’Atatürk lors du soulèvement des kurdes alevis de Dersim, rébellion qui a été réprimé par le bombardement de Dersim et le massacre de milliers de civils. Yildirim rencontrait souvent Ismet Inönü par le biais du General Abdullah Alpdoğan. Il a même été candidat à l’élection municipale de Karakoçan dans les années 70 pour le parti d’Atatürk, le CHP.

Un beau père membre des services de renseignements turcs, et son gendre membre d’une organisation terroriste kurde séparatiste du PKK… ça laisse songeur.

Mahmut Yildirim "Yesil"
En vérité, si il y avait eu une véritable volonté politique de mettre un terme au PKK, ce mouvement aurait disparu depuis bien longtemps. On sait que Mahmut Yildirim du nom de code « Yesil » qui était un élément de la contre-guérilla du MIT s’était infiltré au sein du PKK afin d’assassiner Abdullah Öcalan. Il a déclaré un moment être prêt à tuer APO et qu’il attendait l’ordre, ordre qu’il n’a jamais reçu et qu’au contraire, il ne devait rien faire. Yesil s’est alors révolté et a dit qu’il allait quand même tuer APO, chose qu’il n’a pu faire puisque le PKK a été informé de la présence d’un espion. Yesil a du fuir en Syrie tandis que l’état l’a déclaré comme traitre à la nation. Depuis il n’y a plus de nouvelles de lui.

Les enjeux autour du PKK


Ce qu’il faut comprendre par là c’est qu’il y a derrière l’existence du PKK plusieurs intérêts qui entrent en jeu :
  • Le contrôle de la Turquie par les dönmeh sabbatéens qui laissent exister le PKK afin de légitimer leurs influences sur la politique turque et ses relations avec Israël et les USA, car une Turquie fragile est plus facilement contrôlable qu’une Turquie solide.
  • L’utilisation du PKK par les arméniens afin de continuer à laisser l’est de la Turquie moins développée dans l’espoir de pouvoir en annexer une partie un jour quitte à partager le butin avec les kurdes si nécessaire.
  • Le maintien d’une tension au Moyen-Orient par les européens en insufflant des rébellions et en soutenant des groupes terroristes contre d’autres pour légitimer leurs interventions comme en ce moment avec DAESH, Al Qaïda, les kurdes du PYD qui lorgnent sur le nord de la Syrie…
  • L’utilisation du PKK à des fins politiques par tous les gouvernements successifs ayant connu le terrorisme kurde, même le gouvernement actuel mené par l’AKP d’Erdogan. On sait qu’Erdogan veut instaurer le système présidentiel et il commence à faire propager par ses médias l’idée que la solution du PKK est le système présidentiel.
Entre tous ces intérêts divers, restent : 
  • Les militaires et policiers qui meurent en voulant protéger l’intégrité du territoire turc ainsi que la sécurité des turcs.
  • Les pions kurdes qui meurent pour quelques dirigeants du PKK qui ne sont mêmes pas kurdes mais arméniens.
  • Les civils turcs et kurdes qui se trouvent entre deux feux, les turcs sous la menace du PKK et les kurdes qui subissent le lavage de cerveau du PKK ou qui sont aussi menacés s’ils ne coopèrent pas avec les terroristes.

Ile prison d'Imrali
Voilà l’histoire d’APO connu pour être le chef du PKK, qui purge sa peine de prison comme s’il passait des vacances sur l’ile d’Imrali qui lui a été réservée. C’est bien, nous le savons, mais est ce que ces informations et ces preuves ont eu des échos dans les médias ? Non elles n’ont pas eu d’échos, elles n’ont pas été relayées. Et c’est aussi un autre sujet de discussion. Le peu de fois que des informations paraissaient dans les médias turcs contrôlés à l’époque en majorité par les kémalistes et maintenant partagés avec les islamistes de façade, elles étaient très édulcorées ou alors n’apportaient strictement rien à sa réelle identité. 

On conclura ici que le PKK n’est pas prêt de disparaître, non pas par ce que ce mouvement terroriste est indéboulonnable, mais par ce qu’il y a beaucoup d’enjeux autour de son existence. Si un mouvement terroriste comme le PKK n’arrive pas a être détruit en 30 ans d'activité, c’est qu’il y a forcément des intérêts non avouables derrière son existence. Tandis que l’Angleterre en a fini avec l’IRA et l’Espagne/France avec l’ETA, la Turquie continue de s’embourber avec le PKK avec son lot de victimes innocentes.