Il est coutumier de dire aujourd’hui chez les turcs une fois arrivée la date d’anniversaire de la fin de la bataille des Dardanelles : « Canakkale geçilmez ! » (Canakkale est infranchissable). En effet, les forces alliées britanniques n’ont pas pu passer le détroit de Canakkale et ont du faire demie tour après avoir perdu autant d’hommes que les ottomans. A cette occasion alors sont préparées des commémorations et le cimetière de Canakkale devient le lieu de rendez-vous incontournable pendant plusieurs jours. Afin de tenter de se revivre l’ambiance et la motivation qui animait les soldats turcs, on évoque même « l’esprit de Canakkale » (çanakkale ruhu en turc).
Cette ferveur autour de ce jour important est louable et personne ne peut blâmer ceci. Cependant, il est malheureux que la réalité sur Canakkale soit tout autre et des facettes bien sombres entachent cette victoire.
D’ailleurs, est ce qu’on peut réellement parler de victoire pour la bataille de Canakkale ? Certes l’ennemi n’a pas pu passer le détroit et a du faire demie tour avec un tiers de sa flotte en moins, mais qu’en est-il du coté ottoman ? On estime aujourd’hui, au minimum, que 250 milles hommes et femmes ont péri durant cette bataille. Si Canakkale était réellement aussi infranchissable que ça, pourquoi alors avons-nous perdu autant d’hommes dans un tel carnage ?
Pour comprendre et répondre à cette question, il faut alors se pencher sur l’histoire et revoir les contextes. L’Empire Ottoman était endetté, il avait perdu les Balkans, la région nord-Africaine et la Crimée. On le surnommait alors « l’homme malade de l’Europe ». Mais même malade, les européens et les russes qui se léchaient les babines sur la possibilité de se partager l’Empire ne pouvaient toujours pas approcher de trop près cet homme. Car derrière cet homme malade, il y avait le Sultan Abdülhamid Han qui faisait que cet empire continuait à se tenir fièrement debout tel un lion.
Le Sultan Calife Abdülhamid Han |
Nous savons que la 1ère guerre mondiale a été un moyen pour libérer la Palestine et Jérusalem des mains des ottomans. Cependant, outre l’assassinat d’un prince, ce sont les appétits et les rivalités dans la course à la colonisation qui ont poussé les européens à s’entredéchirer. Et le Sultan Abdülhamid qui était un grand visionnaire savait que ce moment arriverait si bien qu’il a affirmé « cela fait 30 années que j’attendais ce moment, le plus dommage c’est que je ne suis pas aux commandes ». Effectivement il ne l’était pas puisque le mouvement des Jeunes Turcs (composés de dönmeh sabbatéens et de juifs) l’avait destitué et emprisonné. Le Sultan était vraiment un grand dirigeant au point qu’il faisait tout pour connaître ses ennemis et faisait tout pour être au courant de l’actualité de l’Europe et des tensions qui éclataient en son sein, et ceci, tout en s’occupant des problèmes internes.
Il est certain alors, en prenant en compte cette déclaration, que si le Sultan Abdülhamid Han avait été aux commandes pendant la 1ère Guerre Mondiale, il n’y aurait pas pris part. Encore mieux, il aurait fait en sorte de sortir gagnant de cette guerre en entendant certains élans nationalistes tout en prenant soin de garder sous son influence les nouveaux pays arabes. Ainsi ça n’aurait pas été les anglais ou les français qui auraient décidé de la création de tel ou tel pays mais directement le Sultan et ce fait change absolument tout.
Malheureusement donc ce n’était pas le Sultan Abdülhamid qui était aux commandes mais les membres du mouvement des Jeunes Turcs qui ont prouvé par toutes leurs décisions qu’ils étaient des incapables. Pour exemple, ce sont les Jeunes Turcs qui ont supplié les anglais pour être de leur coté avant de s’allier finalement, toujours en suppliant, aux allemands suite à un refus des premiers. Vous avez bien lu, les Jeunes Turcs suppliaient pour participer à la guerre…
Otto Liman Von Sanders à son arrivée à Istanbul |
De plus, parmi les Jeunes Turcs il y avait Enver Pacha qui était alors seulement capitaine. Avec la prise de contrôle de l’Empire par les Jeunes Turcs, Enver Pacha s’est retrouvé soudainement à être général. A partir de là, il ne souhaite pas de rivalité et c’est lui qui décide d’amener un commandant allemand. N’y avait-il pas de commandants compétents au sein de l’armée ottomane ? Bien sûr qu’il y en avait. Mais dans ce cas de figure, sa réussite aurait fait de l’ombre à Enver Pacha et cette personne aurait pu avoir plus de prestige que lui. Le fait de choisir un allemand (Otto Liman Von Sanders) fait qu’il est alors protégé de toute concurrence pour le pouvoir.
Ce déroulement aurait pu être légitime si la bataille se passait en Allemagne, ou bien s’il y avait au moins la moitié d’allemands parmi les soldats défendant le détroit. Mais non, la bataille se déroulait sur des terres turques et le contingent allemand n’était que de 500 soldats !
Voilà comment les Jeunes Turcs ont confié le sort de l’Empire aux allemands qui en vérité voyaient plus leurs intérêts dans la bataille de Gallipoli que ceux des ottomans. Car pendant cette période, les allemands étaient sur le front de l’est contre les russes et le passage rapide du détroit allait donner accès aux alliés à la mer noire ce qui aurait été extrêmement embêtant pour eux. Cependant, une défaite rapide des alliés pouvait aussi les compromettre sur ce front puisque les alliés se seraient alors rabattus plus rapidement contre les troupes allemandes ailleurs. Ainsi, Liman Von Sanders avait tout intérêt à ce que cette bataille s’enlise et dure le plus longtemps possible si bien qu’elle a duré presque une année où plus de 500000 hommes ont péri des deux cotés.
Nous voyons donc ici qu’en vérité, la bataille des Dardanelles pouvait bien durer seulement 3 mois (voir moins) comme l’avait prédis Churchill. Cependant pas en la faveur des anglais mais en la faveur des ottomans et ceci est facilement compréhensible par rapport à l’intervention d’une personne clef.
Le sultan Abdülhamid Han n’était pas aux commandes pendant la bataille mais en détention. Cependant, il savait que la guerre allait éclater tôt ou tard et il savait aussi que le détroit des Dardanelles allait être un point stratégique.
L'Irresistible en train de couler |
Aussi il avait entrepris de grands travaux et investissements au détroit et ceci malgré l’endettement de l’Empire. Il avait fortifié le détroit, investi en canons et fait construire des blockhaus de manière à ce que les troupes ottomanes puissent se défendre efficacement tout en profitant de la supériorité géographique. Ainsi le Sultan avait même affirmé que si Canakkale était utilisé correctement, il serait infranchissable. Le résultat c’est qu’un tiers de la plus grande et puissante armada du monde a été anéantie dans cette bataille.
Alors que les Jeunes Turcs et le commandant allemand ont fait qu’utiliser les fortifications toutes prêtes du Sultan Abdülhamid, l’histoire (écrite par Atatürk) ne retiendra que le succès des Jeunes Turcs et dira du Sultan qu’il est un traitre et un lâche.
C’est ainsi donc que 250 milles ottomans sont morts pour des intérêts autres que ceux de l’Empire Ottoman et de l’Islam. Peut-on alors toujours appeler cette bataille comme une victoire ? Techniquement oui, mais si on prend en compte le déroulement et la conclusion de la bataille, on peut plutôt dire que c’était une victoire amère, une victoire douloureuse qui a laissé de profondes cicatrices chez ce peuple vaillant et courageux.
Et une des grandes cicatrices est la cause directe d’une décision qu’a été prise par les Jeunes Turcs en 1909. Avant ce mouvement de traitres, on n’enrôlait jamais dans l’armée les hommes de sciences à la guerre. Les étudiants et les enseignants dans les madrasas n’étaient jamais enrôlés aussi et pour cause, les dirigeants ottomans accordaient beaucoup d’importance à la science et au savoir et ils savaient qu’en les fragilisant, ils fragiliseraient aussi les fondations de l’Empire et de Ahl As Sounna. Pour la première fois dans l’histoire de l’Empire, cette règle a été bafouée et la science s’est retrouvée dépossédée de ses artisans. Ceci prouve l’importance qu’accordaient les ottomans à la science, et le mépris des Jeunes Turcs pour la science.
La conséquence de cette lourde faute (où décision volontaire) c’est que les Jeunes Turcs ont envoyé à la mort tous les hommes de toutes sciences, les intellectuels, les chercheurs et même les politiciens qui formaient à eux tous l’élite musulmane de l’Empire. Ainsi la population était passée de 16 millions en 1914 à 9 millions et demie en 1921 et comme partout dans le monde, l’après guerre a fait que la grande majorité de la population était composée de femmes. Ainsi lorsque la république a été promulguée en 1923 il n’y avait plus de musulmans pour occuper les postes à responsabilités au sein du gouvernement, de l’assemblée et des différentes institutions qui garantissaient le fonctionnement du pays. La suite c’est que ce sont les dönmeh sabbatéens qui ont occupé ces postes et qui ont décidé toutes ces lois et ces réformes pour les turcs.
Istanbul sous occupation |
Cette victoire est aussi amère car comme il a été dit au tout début, nous commémorons cette bataille en scandant le fameux « Canakkale geçilmez ! ». Oui, le détroit n’a pas été franchi à cet événement. Mais que s’est-il alors passé 3 années plus tard pour que les anglais, les français et les italiens aient passé le détroit sans même recevoir un seul coup de feu ? Que s’est-il passé pour qu’ils aient occupé Istanbul pendant 5 années ? Bizarrement les nuées d’historiens et d’intellectuels du dimanche qui défilent à la télé et aux cotés des politiques tout bords confondus chaque année ne parlent jamais de cet épisode de l’histoire turque. Pourtant, même si certains aspects de l’histoire peuvent déplaire, les nier et faire comme si ils n’existaient pas ne fera surement pas avancer le peuple turc dans son chemin pour retrouver son ancienne force. Cependant les questions ne sont pas finies et la dernière est encore plus tragique : que s’est-il passé, pour que les troupes d’occupation se retirent finalement d’Istanbul et ce sans livrer une seule bataille ? Imaginez un seul instant que ceux qui ont du faire demi tour 3 années plus tôt aient finalement réalisé leur projet, qu’ils aient occupé la ville la plus importante de Turquie, un des détroit (et passage maritime) les plus important du monde, donc un carrefour hautement stratégique séparant l’Europe de l’Asie et qu’ils décident de partir 5 années plus tard comme si de rien n’était…
Ceci a de quoi surprendre en effet. Les européens qui étaient en soif de colonisation tout azimut et qui laissent ici un gros morceau délibérément a de quoi laisser pantois n’importe qui un minimum réfléchi, mais pas la population turque endormie par les médias et la propagande kémaliste qui continue malgré la soi-disant position anti-kémaliste du gouvernement.
Ratification du traité de Lausanne |
En fait, quand on s’intéresse à la chronologie des évènements, le retrait des troupes d’occupation est tout à fait logique. Istanbul a été sous occupation de l’Entente pendant 5 années entre le 12 Novembre 1918 et le 23 Septembre 1923. Que s’est-il alors passé entre temps pour que l’occupation cesse sans aucun conflit ? Nul besoin de remonter très loin, mais seulement 2 mois avant la fin de l’occupation. Le 24 Juillet 1923 est en effet le jour où le traité de Lausanne (qualifié outrageusement de « victoire » par les kémalistes et vous comprendrez pourquoi) a été signé et où l’indépendance de la Turquie a été reconnue. Cela veut alors forcément dire que le groupe (avec Atatürk en première ligne) sensé représenter la Turquie lors de la conférence a cédé une chose tellement importante que ça valait bien la peine de laisser Istanbul aux turcs. Et cette chose n’est pas des moindres : 5 mois après le retrait des troupes d’Istanbul, le 3 Mars 1924, Atatürk décide de supprimer le Califat qui était la dernière embuche sur le chemin des anglais pour un contrôle total du Moyen Orient, de ses ressources pétrolières ainsi que de la préparation à l’installation d’un état juif en Palestine. Ainsi donc, Atatürk, celui sans qui les turcs s’appelleraient Yorgo ou Christian selon l’adage kémaliste, a troqué le Califat au traité de Lausanne et a réalisé un des désirs les plus chers des colonisateurs anglais. La chronologie explique donc le pourquoi du comment, et l’intervention de Lord George Curzon alors secrétaire d’Etat de l’Angleterre le démontre sans ambiguïté quand il lui fut posée la question du pourquoi de la reconnaissance de l’indépendance de la Turquie. Il répondit alors :
C’est surtout à partir de maintenant que les turcs ne retrouveront plus leur ancienne force motrice et leur grandeur. Car nous les avons abattus sur leurs fronts spirituels et dans leurs âmes (Yilmaz Altiparmak, Islamiyet açisindan Atatürk ve Inkilaplar, 2nde édition, Istanbul 1992, pages 281-282)
Il est donc évident que le « front spirituel » et « l’âme » dont il est question ici représentent sans aucun doute possible le Califat qui est l’entité fédératrice de tous les musulmans.
Le Califat et la oumma représentent le corps humain, et un corps sans tête ne peut que pourrir. De cette manière nous pouvons donc considérer que le chaos actuel du Moyen-Orient n’est que la conséquence directe de la collaboration des anglais avec Mustafa Kemal Atatürk le Taghout pour la suppression du Califat. Les deux cotés voulaient s’en débarrasser pour leurs propres intérêts : les premiers pour coloniser les musulmans, exploiter leurs ressources et créer un état juif, et le second par sa propre haine de l’Islam et pour anéantir toute influence islamique en Turquie afin de garder le pouvoir sans contestation possible.
L’autre chose que les anglais ont eu pendant le traité de Lausanne et qui est officielle, c’est l’absence totale de contrôle des turcs sur le détroit du Bosphore avec un libre accès sur la navigation maritime internationale. Ainsi les turcs n’ont aucun mot à dire sur les navires qui traversent le Bosphore et bien sûr ils n’en tirent aucun bénéfice économique. Qu’est ce qui est pire (hormis la suppression du Califat) que d’avoir un détroit maritime aussi stratégique et important que le Bosphore sans pouvoir avoir aucun contrôle dessus ?
Voilà pourquoi le traité de Lausanne ne peut en aucun cas être qualifié de victoire. Car dans ce traité, tout le monde a gagné quelquechose sauf les turcs. Si, attendez, il y a des choses que les turcs ont gagné : un dirigeant et dictateur crypto-juif, la pendaison d'opposants religieux et politiques, l'interdiction de l'alphabet arabe, l'interdiction de l'appel a la prière en arabe, l'interdiction du fez, l'interdiction du voile, la fermeture des madrassa, l'imposition aux turcs de porter le chapeau anglais, l'intégration de coutumes et pratiques occidentales comme les bals mixtes, les maisons closes ou encore les concours de miss, la libéralisation des jeux d'argent et de l'alcool... Il y a de quoi être fier donc.
Puisque le détroit a été franchi et Istanbul occupé, certains posent alors la question de l’utilité d’avoir résisté contre l’envahisseur la première fois et qu’il fallait finalement les laisser passer afin d’éviter le carnage. Le problème c’est que les 2 épisodes ont 2 contextes très différents. Lorsque les alliés ont voulu franchir la première fois Canakkale, la guerre venait tout juste d’éclater et il y avait une réelle volonté de passer le détroit pour occuper Istanbul afin de soutenir l’armée russe face aux allemands. De même, l’Angleterre avait promis Istanbul aux russes en cas de victoire. On comprend alors que si les ottomans avaient laissé les alliés passer le détroit, les conséquences auraient pu être terrible et Istanbul aurait même pu être bombardé et détruite pour mener l’Empire Ottoman directement à la capitulation. Le régime tsariste n’aurait pas été renversé et les russes auraient alors pris le contrôle d’Istanbul et du Bosphore. Donc la lutte contre l’ennemi était capitale, même menée par les incapables Jeunes Turcs. Quand on voit les enjeux de cette bataille, on peut même parler d’une croisade judéo-chrétienne contre l’Islam puisque l’Empire Ottoman était le dernier pays musulman encore debout et qui pouvait être une menace pour l’occident.
Corps des muletiers de Sion |
Pourquoi judéo-chrétienne ? Par ce que le fait ici qu’il y avait une légion juive appelée « Le corps des muletiers de Sion » parmi les alliés qui étaient venus se battre à Canakkale ne fait alors nul doute sur le fait que les juifs sionistes attendaient avec impatience la participation de l’Empire Ottoman à la guerre afin de pouvoir lui arracher la Palestine et Jérusalem de son contrôle. Par ailleurs, la création de cette légion par les 2 responsables sionistes Vladimir Jabotinsky et Joseph Trumpeldor étaient en grande partie motivée par la conquête de la Palestine. On se rend compte ici que les responsables du mouvement Ittihat ve Terakki Cemiyeti (Jeunes Turcs) étaient totalement dépassés et qu’ils n’avaient aucun contrôle et aucune vision sur les enjeux de la guerre. Pire, nous savons même qu’il y avait des juifs et des dönmeh partisans de l’établissement d’un état juif en Palestine comme Emmanuel Carrosso – oncle d’Isaac Carrosso fondateur de l’empire Danone – qui, d’ailleurs, se fit octroyer le financement du Mouvement des Jeunes Turcs à Paris par la famille Rothschild. Rappelons aussi au passage que c’est ce même personnage qui s’occupa d’annoncer au Sultan sa destitution et qui le fit conduire en détention. Ceci explique cela.
La deuxième fois que les alliés se sont présentés à Canakkale et qu’ils l’ont franchi sans aucune résistance, le contexte était tout autre. Le monde entier en avait plus qu’assez de la guerre, le régime tsariste avait disparu pour laisser place au régime bolchévique communiste, et ce carnage mondial était en train de prendre fin. Aussi cela aurait été une erreur monumentale des anglais s’ils avaient bombardé Istanbul car ça voulait alors dire que la guerre n’était pas finie. L’occupation d’Istanbul était donc stratégique, et avait pour but d’établir un arrangement avec Atatürk pour la suppression du Califat.
Maintenant que nous savons tout ceci, comment considérer la bataille des Dardanelles simplement comme une victoire ? Comment accepter qu’on puisse chaque année commémorer Canakkale sans jamais rappeler le rôle décisif du Sultan Abdülhamid de par sa décision d’engager des travaux de fortification bien avant la bataille ? Comment accepter qu’on puisse encore nier les erreurs stratégiques des Jeunes Turcs ? Comment accepter que personne ne parle de l’occupation d’Istanbul qui s’est déroulé seulement 3 années après la bataille ? Comment accepter que personne ne fasse le rapprochement entre le départ des troupes d’occupations et la suppression du Califat ? La Turquie et les turcs aiment se mentir et ils aiment se bercer d’illusions, illusions que les médias déversent à foison en suivant la tendance du moment en terme d’idéologie politique. Car même si le gouvernement actuel semble être conservateur et est taxé d’antikémalisme, il en est strictement rien. Nous voyons tous les jours que le culte de Mustafa Kemal perdure encore et qu’il est tous les jours enseigné aux turcs. Pourtant la vérité sur cette période sombre des turcs et de l’Islam est disponible pour qui veut la voir. Il suffit seulement d’un peu de volonté.