La basilique Sainte Sophie qui fut transformée en mosquée après la prise de Constantinople en 1453 par le Sultan Mehmed 2 a été un des symboles de la toute puissance de l’Empire Ottoman pendant des siècles, mais elle a aussi été une des mosquées les plus importantes des musulmans du monde. Son histoire, sa technique de construction, son allure imposante et sa fortification par les ottomans restent encore aujourd’hui sources d’admiration autant par les musulmans que par les chrétiens.
En 1847, Gaspare Fossati et son frère Guiseppe ont été mandatés par le Sultan Abdülmecid 1er pour une nouvelle restauration de la mosquée Sainte Sophie. A l’occasion de sa restauration, les frères Fossati ont eu l’idée de génie d’immortaliser la mosquée sous tous ses angles avec de magnifiques tableaux de peinture, de l’extérieur comme de l’intérieur.
Les peintures qui suivent vous dévoilent comment la mosquée était avant sa « restauration » voulue par Atatürk (en réalité une dégradation de la mosquée dans l’unique but de dévoiler des fresques qui ont été recouvertes pour la mosquée) et sa transformation en musée.
On peut donc comprendre à travers ces oeuvres comment la mosquée Sainte-Sophie était en fait un lieu de vie et de rencontres illuminé par le revêtement doré des coupoles et des murs. C'est en 1930 qu'Atatürk le crypto-juif a décidé de fermer les portes de la mosquée pour 5 années de soit disantes restaurations en vue de faire ressortir les fresques d'avant quand elle était encore une basilique.
En réalité, quand on regarde l'état actuel de Sainte-Sophie, on ne peut que comprendre comment cette supposée restauration a été un désastre autant pour l'ambiance chaleureuse qui y régnait que pour les fresques qui ont été dégradés juste pour les faire ressortir. Car il ne faut pas se leurrer, ce ne sont pas les recouvrements qui ont dégradé les fresques mais les travaux de "restauration" d'un gigantesque monument avec des moyens plus que limités d'un pays endetté.
Par ailleurs, il est aussi évident que la transformation de la mosquée Sainte-Sophie en musée n'a pas été motivée uniquement pour la culture. Atatürk le dictateur dönmeh sabbatéen qui détestait l'Empire Ottoman et l'Islam a, avec cette décision, envoyé un signal fort à l'occident en leur offrant ce qu'ils ont toujours rêvé de faire et n'ont jamais pu : détruire le symbole de la toute puissance de l'Empire Ottoman face à l'Europe chrétienne, le symbole de la défaite de l'Empire Byzantin, c'est à dire de faire en sorte que Sainte-Sophie ne soit plus une mosquée.