lundi 13 avril 2015

Atatürk était un pervers sexuel qui avait transformé le palais présidentiel de Cankaya en bordel

Imaginez un pays musulman (à majorité). Dites vous que ce pays était autrefois un grand empire dont l’entité a été aussi le Califat (détruit par un dictateur). Imaginez dans ce pays qu’il y ait aujourd’hui plus de statues de ce dictateur (qui était un juif sabbatéen) que de bouddhas dans le monde. Imaginez qu’une partie des citoyens de ce pays vouent un culte presque divin à ces statues. Dites vous maintenant que ce dictateur était un pervers sexuel accro aux femmes et qui avait transformé le palais présidentiel en bordel où allaient et venaient moult prostituées qui servaient à assouvir ses plaisirs sexuels. Et ça vous donne la Turquie actuelle !

Cette situation complètement invraisemblable est bien réelle. Le dictateur dont il est question est Atatürk en personne. Ce sinistre personnage a réussi à se faire aduler pendant 80 années par une bonne partie de la population turque qui auparavant n’adulait pas mais respectait énormément des sultans ottomans qui avaient fait de leurs vies une mission de servir l’islam. On pourrait remplacer Atatürk par un DSK ou un Hugh Hefner (boss de Playboy) que ça ne changerait rien tellement Mustafa Kemal était accro aux femmes et aux orgies. Ce constat, c’est Riza Nur, un député et ministre de l’éducation sous l’ère Atatürk qui le dresse dans son livre et le résultat est édifiant et répugnant.

Après avoir divorcé avec Latife, les chaînes de Mustafa Kemal Atatürk se sont à nouveau libérées. Il a commencé ses habitudes perverses d’autrefois. Cankaya (ndlr le palais présidentiel) est devenu une célèbre et réputée maison close. Il se remplissait de 20 ou 30 femmes en même temps. Il s’y organisaient jusqu’au matin des orgies… 

Salih Bozok et Recep Zühtü ont tenu une maison à Istanbul derrière Tokatliyan et ils l’ont transformé en maison close. Tout en s’y amusant, ils choisissaient les plus belles femmes et les envoyaient à Mustafa Kemal. Les femmes vont dans la maison du ministre des affaires étrangères Tevfik Rüstü, et le Gazi (ndlr surnom de Atatürk) allait là-bas et s’amusait. Il s’y passait toute sorte de prostitution jusqu’au matin. Le ministre des affaires étrangères était devenu le chef des proxénètes. Ca ne pose pas de problème car de toute façon c’est de cette manière qu’il était devenu ministre des affaires étrangères. Depuis que Mustafa Kemal a divorcé, les femmes allaient désormais directement à Cankaya vers Mustafa Kemal.

La maison close de Salih a tourné longtemps. Il s’y est déroulé tellement de scandales que la police a tenté de la fermer. Est-il possible de fermer la maison des grands désirs de Mustafa Kemal ? Ca explique donc comment les scandales étaient allés aussi loin. Enfin la police a réussi à fermer ce lieu. Mais il s’est passé des années entre.

Mustafa Kemal est allé à Konya, il a visité une école puis a pris et ramené une enseignante qu’il a trouvé à son gout. Il s’est amusé avec elle pendant un temps. Par la suite il l’a envoyée en Europe. Entretenir des prostituées avec l’argent du peuple…

Il est allé à Izmir, il s’est intéressé à la fille de l’agent forestier encore étudiante, Afet (Inan) et il l’a ramenée. Prostitution pour elle aussi… Par la suite il l’a envoyée elle aussi en Suisse. A l’époque il avait fait de même avec sa maîtresse Fikriye. Ce sont ses méthodes…

Partout où il trouve des femmes à son gout il les prend comme un bandit et les emmène. Et en plus des écoles… Quel désastre ! Une fois un soir il avait investi le Darülmuallimât (école de formation de femmes enseignantes) d’Ankara et s’était accaparé une fille. L’homme est un voleur bandit… Concernant cette Afet (Inan), c’est sa préférée… Il la garde comme enseignante et historienne.

Cette affaire ne se résume pas qu’ainsi. Il y a de partout des gens qui lui proposent des femmes. Il y a un avocat qui s’appelle Lütfi, sa femme était bulgare. Elle était très belle. Il a présenté sa femme et comme des affaires de baron il a eu des concessions. Ainsi il y a une pluie de femmes, cette pluie s’abat sur Cankaya…

Mille proxénètes pareils pour un sou… Malheureusement il est aussi mis à contribution des gens honorables. Un jour un appel téléphonique est passé à l’assemblée depuis Cankaya. L’appelant est Nuri député de Kütahya. Le député de Sivas a parlé avec Rasim. Après Rasim est venu et nous a raconté. Nuri disait : « Où est Monsieur Docteur Omer Sevki ? Il devait présenter au Pacha (ndlr : Mustafa Kemal) la fille de Monsieur Müfid. Nous avons envoyé une voiture, nous attendons ». Il est vrai que Ömer Sevki a pris cette fille et l’a emmenée à Mustafa Kemal ce jour. Nous députés quand nous avons entendu cette histoire nous avons eu un sentiment de dégout, mais en même temps elle a été un sujet de moquerie pendant des semaines. Heureusement qu’il y a des gens d’honneur à l’assemblée. Tout le monde a arrêté de saluer Ömer Sevki. Pourtant cet homme était honorable…

De la même manière qu’il y a des allées et venues à la maison close de Cankaya, il s’y trouve 20 à 30 filles et femmes choisies. Il dit à une partie d’entre elles qu’elles sont ses filles adoptives ! L’une d’entre elles est bien connue. Une fille qui a été envoyée en Allemagne apprendre la danse. Dans les faits elle était censée enseigner la danse à Cankaya !? Après il l’a aussi envoyée en Europe. En rentrant elle ne l’intéressait plus…

Ces affaires sont nombreuses et n’en finissent pas. Des histoires de mille et une nuits et de temple de Venus. Il est pratiqué toute sorte de débauche. Tout écrire serait long et laid…

Dr.Rıza Nur,
Hatırâtım, pages 1318-1321 


PS : Docteur Riza Nur est le premier ministre de l’éducation nationale et est le personnage numéro 2 à avoir représenté la Turquie pendant les accords de Lausanne. Il a été forcé à l’exil à l’étranger pendant 12 années, après la mort de Mustafa Kemal il est rentré en Turquie définitivement. Cependant peu de temps après, il fut décédé dans sa maison de façon suspecte. Celui qui a effectué les premiers soins sur lui fut son voisin Semih Sümerman dont on ne sait pas précisément s’il était un traitre sabbatéen ou non. Il est reconnu que les sabbatéens qui se sont montrés turcs et musulmans et ont porté des noms turcs et musulmans ont toujours étrangement utilisé des noms se terminant par –men et –man…

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